Meuse, village de Villers-aux-Vents.
Trois jours avant qu’ils ne quittent leur village et la maison familiale suite à la mort de Guy, les membres de sa famille, saluent les territoires où ils ont grandi. Pris entre la stupeur de la mort, l’indécence du monde qui continue de tourner et le départ de la maison, ils sont face à cette saison à venir. Les gestes figés et les corps en meute se tendent alors la main.
(…) Nous nous sommes arrêtés, nul part. Et le reste à continuer à vivre, à dire, à souffler. Ce qu’il y a de plus vivant. Le bruit, la musique des autres, la musique de ce que nous ne contrôlons pas. Le bruit. Malgré la mort, malgré l’indécence que tout continue.(…)
Noémi, Alida, Manuel et Léo Aubry – 11min – 2018 – liccence Creative Commons BY-NC-ND