1485 KHz – 4 empreintes – Chloé Dréan et Lise Weiss – 19′ – 2021
4 empreintes comme 4 chemins. Deux réalisatrices mènent des entretiens côte à côte avec leurs proches pour donner forme à la mémoire des sons au fil de 4 récits.
A la dérobée – Chiara Forlani – 3’58 – 2020
Poignard
de main
Août, c’est la fin des contrats, c’est l’avant-gout
poisseux et cinglant de la rentrée et de ses galères.
Août,
c’est aussi une lutte qui se joue sur les centimètres.
Une
grande et une petite main me serrent au cou et au cul.
Un
podcast de rue, fait avec un smartphone.
Avec une tendresse pour le non – Emilie Mousset – 12’38 – 2020
https://www.jefklak.org/disques/disque-terre-de-feu/
Ça monte, ça rougeoie, ça voix qui tremble, ça peau qui sèche et cœur dans le ventre, ça rumine et finira par sortir ou rester dedans bien niché, ça pousse ça creuse ça expulse ou ça donne forme… Quelques plis de la colère, quand elle incube et ne sort pas, quand elle sourd, monte et se déploie.
Beaux jeunes monstres – Collectif WOW! – série de fiction radiophonique en plusieurs épisodes – 2016
https://www.lecollectifwow.be/Beaux-Jeunes-Monstres
«
Beaux Jeunes Monstres » c’est le récit de William, jeune garçon
atteint d’une infirmité motrice cérébrale, qui nous raconte son
histoire. De sa naissance à son émancipation. De la survie à la
libération. C’est un hommage aux invisibles. Une parole pour ceux
qui ne l’ont pas.
« Beaux Jeunes Monstres » c’est une
révolte, une révolution même. De celles qui font tourner le monde.
Et parfois le retournent. Pour que rien ne soit plus jamais pareil.
Celles du foot – Julien Baroghel – 40’ – 2016
https://audioblog.arteradio.com/blog/97369/podcast/136267/celles-du-foot
Les
filles… oui mais celles du foot, nous racontent leurs espoirs,
leurs déceptions, leurs histoires d’amour, leurs chagrins à
travers leur passion du ballon rond en questionnant les thèmes du
genre, de l’homophobie et de l’amitié.
Avec
les joueuses du club du Mirail à Toulouse : Marion, Orianna, Ingrid,
Justine, Océane et Marie-Charlotte
Dolores Wilson – Hypnose au château – 15’27 – 2018
Adaptation de « Turbulences à bord », une aventure de Dolorès Wilson écrite par Mathis, illustrée par Aurore Petit, éditée chez Les Fourmis Rouges. Avec les voix de : Marie Neichel, Delphine Prat, Mathias Chanon-Varreau. Montage et mixage : Benoît Chabert d’Hières / Janvier 2018
Game of phaune – Episode#6 : Verticales – Benoît Bories – 22’41 – 2020
Parce
que tout est déjà là et qu’il suffit souvent de prêter
l’oreille pour recevoir le monde, on se laisse guider cette fois
par Benoît Bories, à travers un paysage amplifié par une émotion,
ou à travers une émotion amplifiée par le paysage… Au rythme des
éléments naturels, on trouve avec lui des interstices vivants, pour
une place nouvelle.
Résonances transversales et greffes sonores
pour un accord de sensibles qui tombe à pic, c’est Game of Phaune
#6, avec Benoît Bories.
Histoires d’aimer – émission de radio de Mayday #89 – 1h – 2021
https://audioblog.arteradio.com/blog/98875/mayday
Émission
du 24 Février 2021 que l’on adresse à nos amours
– On s’aime
(micro-son à Montmartre par Luigi)
– Moins qu’hier plus que
demain (Fabcaro adapté)
– Ma première histoire d’amour
(archive collégienne de Luigi*)
– Ça te dit ? (texte de
Marguerin)
– Un sacré cœur (rencontre adolescente par Luigi)
–
La forme de nos vies (à la recherche d’un matelas avec Namé et
Luigi*)
– Moins de Rambo, plus de Rimbaud (texte de Namé)
–
A suivre (création de Tyb*)
Les formats avec * ont été
diffusés dans les saisons 1 et 2 de Mayday
Musiques :
–
Etienne Daho et Dany – Comme un boomerang
– Public Image
Limited – This is not a love song
– Richard Anthony –
J’entends siffler le train
– Kayak – L’amour se déconstruit
et beaucoup d’autres extraits de chansons d’amour, on vous laisse les
trouver.
Et il y avait aussi des extraits des films « l’art
d’aimer » d’Emmanuel Mouret et « Apnée » de Jean Christophe
Meurisse
J’ai des corps à vous dire – épisodes 14, 15 et 18 – 2019-2021
Chronique sonore pour parler de nos corps avec les autres et pour nous même. C’est des meufs qui racontent leur corps à travers leur expérience et leurs sensations autour de jeux d’écriture, tous les mois. C’est une correspondance sonore, plusieurs d’entre nous vivant dans des espaces éloignés les uns des autres. Cette chronique prend la forme aussi d’une recherche intime, imaginaire et collective sur nos corps de meufs, pour s’interroger, s’approprier et se réapproprier, cette partie de nous que parfois on ne comprend pas bien, ce corps allié ou cet ennemi, ce bon vieux pote ou cet objet non identifié
Collectif du même nom, épisodes d’une dizaine de minutes, à écouter sur leur Souncloud
Le nazi de la famille – Raphaël Digard – 42’27 – 2020
http://oufipo.org/selection-petites-ondes-2021/
https://audioblog.arteradio.com/blog/98875/podcast/154875/75-le-nazi-de-la-famille
Tout commence par la découverte d’une vieille photo en noir et blanc. Le nazi de la famille est une enquête au long cours menée dans une famille française de droite. Il y est question de collaboration active pendant la Seconde Guerre mondiale, de fascisme, d’anticommunisme, et surtout du déni d’un passé qui ne passe toujours pas.
Lucinde – collectif – 10’ – 2018
Un
jeune homme avec un matricule perd la connexion avec sa base et
s’éloigne de la zone autorisée. Les prises de sons ont été
faites en forêt par les jeunes avec comme point de départ la
photographie réalisée dans le cadre du projet Ar(t)bres lors d’une
précédente mission.
Hélène Cœur, Jean Bernard Hoste et
Katia Kovacic, et les élèves des secondes professionnelles ‘ Vente
‘ et ‘ Agriculture ‘ de l’Institut Agricole – Lycée des Sciences de
le Terre et du Vivant – Hazebrouck artistique.
Notre pain quotidien – Lucie Roullier – 26’48 – 2020
« Colette, Anaïs et Manuel livrent un récit sur la marque physique, psychologique et sociale laissée par le travail. Sur ce qu’elle dit des conditions de vie aujourd’hui, dans le milieu des classes populaires ou moyennes, faisant le lien avec la colère légitime des Gilets jaunes. »
Personne ne naît deux fois – Sarah Hopsort – 26’ -2019
La
quête personnelle de Sarah Hopsort, partie à la rencontre de trois
personnes, trois proches, pour chercher à reconstruire ses souvenirs
perdus. Ensemble, ils ont une enfance commune qui semble lointaine et
irréelle, puisqu’elle s’est faite en Ethiopie. Quels souvenirs
les proches de Sarah ont-ils de leur enfance commune ? Choisit-on ses
souvenirs ou bien se sont eux qui nous habitent ? Accrochée aux
souvenirs de ces trois personnes, Sarah Horsport saisit peu à peu
des morceaux d’histoires qui entremêlent des petits et grands
changements desidentités.
Prendre et reprendre – Emmanuel Moreira – 18’54 – 2020
Archives : Cinéastes sans image – Marguerite Duras : L’argent, Michel Foucault
Le vol est inévitable. Avec le sentiment grandissant de l’injustice, avec l’intelligence que les gens ont de l’oppression dont il sont victimes, ils ne peuvent que voler de plus en plus. C’est un mot qui est faux d’ailleurs. Le mot qui conviendrait se rattacherait au verbe prendre et même re-prendre, les choses. Le mot vol est complètement périmé. Politiquement il n’a plus de sens. Quand le travail de l’homme a été dévalué par le capitalisme. Quand un homme sait qu’il donne les deux tiers de son temps pour l’enrichissement de son patron, comment voulez vous qu’il s’en tienne encore à ne pas re-prendre ce qu’on lui prend. Marguerite Duras
Tout de suite les grands mots – Norah Benarrosh-Orsoni – 19’ – 2019
https://podcast.ausha.co/transmission/tout-de-suite-les-grands-mots
Un garçon, une fille, des dizaines de textos. Service après-vente d’un mauvais rencard hétéro.
Viendra le temps du feu – Wendy Delorme sur ActuaLitté
Lu par Elise Bonnard – Louise – 7’32 – 2021
« Elles étaient toutes brisées et pourtant incassables. Elles existaient ensemble comme un tout solidaire, un orchestre puissant, les organes noués en ordre aléatoire, un grand corps frémissant. Et j’étais l’une d’entre elles. »
Une société totalitaire aux frontières closes, bordée par un fleuve. Sur l’autre rive subsistent les vestiges d’une communauté de résistantes inspirée des Guérillères de Monique Wittig. Dans la capitale du territoire fermé, divers personnages se racontent, leurs aspirations, leurs souvenirs, comment survivre, se cacher et se faufiler dans un monde où les livres sont interdits. Une dystopie où se reflètent les crises que nous traversons aujourd’hui. Un roman choral poétique et incandescent, où l’on parle d’émancipation des corps, d’esprit de révolte et de sororité. Un hommage à la littérature et à son potentiel émancipateur et subversif.
Le livre Viendra le feu est paru le 3 mars 2021, aux éditions Cambourakis, dans la collection Sorcières.