Au cours de l’année, on amasse des films que l’on nous a glissé sous l’oreiller, dans une enveloppe ou dans la main. Il y en a aussi que l’on a contribué à produire, en y réfléchissant des nuits entières, en appuyant sur le bouton « on » de la caméra, en plantant des clous pour le décors ou en cherchant quelques sous dans des poches trouées.
On les regarde, on en discute. Cette année, les films ont aussi subi un « Crash test » avec un public !
Et puis, à coup de débats enflammés sur la forme, le fond, les couleurs, l’émotion, on a choisi ceux que l’on voulait mettre dans nos valises.
Y’a aussi l’envie du ou des réalisateur(s) de faire partager son film qui compte beaucoup pour nous. Car nous avons une allergie maladive à la poussière, celle qui recouvre les œuvres qui ne sont faites que pour une élite bien pensante dans des salles confinées. Nous avons aussi des contre-indication pour celles qui ne sont faites qu’à des fins commerciales. Nous aimons ce qui est fait pour être partagé. Et comme nous espérons le syndrome du Cinéma Voyageur contagieux, nous avons envie de montrer des films qui sont remontrables par d’autres sur d’autres toiles.
La plupart des films du Cinéma Voyageur sont dans des licences de libre diffusion (Creative commons, Art libre…). Ces licences permettent aux réalisateurs de partager leurs œuvres tout en conservant leur droit d’auteur. Et nous, ça nous permet de prendre plaisir à les diffuser. Par la vente de leurs DVD et par la diffusion, nous soutenons ces films.
Comment choisit-on nos films ?
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