Depuis presque deux ans, je filme régulièrement le quotidien du centre social auto-organisé Attiéké qui mène la vie dure à la préfecture, aux marchands de sommeil et taquine la mairie communiste de Saint Denis. Derrière cette grosse bâtisse fourmille une petite communauté bigarrée qui essaye tant bien que mal de s’organiser face aux galères quotidiennes.
Le tournage prendra officiellement fin début novembre, à l’issue du procès qui devrait déterminer l’avenir du centre social. On s’occupera du montage pendant l’hiver pour sortir Attiéké All Star au printemps, et partir avec sur les routes de France pour plaider la cause du centre social.
Yassine Hubert